Pierre Jacques Antoine d’Erlach

Pierre Jacques Antoine d’Erlach

Pierre Jacques Antoine d’Erlach est le fils de Louise Marthe (I) Stoppa et de Jacques Antoine d’Erlach.

Né le 15 octobre 1698.

Pierre Jacques Antoine d’Erlach fut chevalier, comte d’Erlach. Il entra au service de la France en mars 1712 comme cadet au régiment des Gardes suisses.

Armes de la famille d’Erlach.

Le 19 février 1715, il était enseigne et, le 16 avril 1715, il obtint la compagnie de son père. Il fut reçu le 20 août 1717 capitaine du régiment des Gardes suisses.

Le 27 août 1721, Pierre Jacques Antoine d’Erlach fut présent au conseil de famille devant définir les clauses de partage de l’héritage de Pierre Stoppa.

À cette époque, il demeurait rue Sainte-Anne, paroisse Saint-Roch à Paris.

Église Saint-Roch à Paris.

En 1730, Pierre Jacques Antoine d’Erlach obtint une autre compagnie dans le régiment suisse d’Affry (qui fut renommé en 1734 régiment de Wittmer) ; il garda sa compagnie jusqu’à son décès le 21 mai 1741. 

En 1733, Pierre Jacques Antoine d’Erlach fut promu chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis.

« Croix de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis ».

Il épousa le 5 mai 1734 en l’église de la paroisse Saint-Sauveur à Paris dame Marguerite Julie Stoppa, haute et puissante dame, fille de Jean Baptiste (III) Stoppa et de Marguerite de Chancel de La Grange, et petite-nièce du lieutenant-général des armées Pierre Stoppa.

Gravure de l’église Saint-Sauveur, rue Saint-Denis à Paris

De leur union naquirent six enfants.

En 1735, Pierre Jacques Antoine d’Erlach, après avoir combattu en 1734 et 1735 lors des campagnes sur le Rhin, tout en gardant sa compagnie dans le régiment de Wittmer, fut nommé capitaine de la compagnie de grenadiers dans le régiment des Gardes suisses.

Le 1er janvier 1740, il fut mentionné brigadier des armées du roi.

Pierre Jacques Antoine d’Erlach mourut à Paris le 2 juin 1741 ; il fut inhumé en l’église paroissiale de Saint-Sauveur à Paris.

Un demi-siècle après la mort de son époux, Marguerite Julie Stoppa vivait encore !

En tant que veuve d’un officier, brigadier et capitaine de grenadiers du régiment des Gardes suisses, elle percevait une pension de 1 800 livres, payée par le Trésor public.

Compte tenu de son grand âge et de ses besoins, un secours de 500 livres lui fut attribué au mois d’août 1791.