Claude Stoppa

Claude Stoppa

Claude Stoppa, fils de Jean Baptiste (I) Stoppa et de Lavinia Stoppa,

serait né le 26 février 1625 à Lyon, où son père s’était établi marchand l’année précédente.

Le conditionnel s’impose, car, dans les registres protestants des baptêmes de la ville de Lyon, à la date du 26 février 1625, il y a bien mentionné le baptême d’un fils de Jean Baptiste (I) Stoppa, marchand grison, et de Lavinia Stoppa ; mais il y a un blanc à la place du prénom de l’enfant.

Après des études au collège, il suivit des cours à la faculté de lettres, fut diplômé très jeune, en 1640.

Il fit ensuite des études de médecine, d’abord à la faculté de Padoue puis à celle de Montpellier, où il reçut son diplôme le 31 octobre 1645.

Faculté de médecine de Montpellier.

Il profita de sa jeunesse pour parcourir l’Europe et enrichir son savoir.

Claude Stoppa avait pour ami Samuel Chappuzeau, qui écrivit en 1656 « Lyon dans son lustre », un livre qui fut un éloge à la ville de Lyon, à ses habitants, et plus particulièrement aux notables des différents corps de la ville ecclésiastique, politique, militaire et académique.

Il mentionna le nom de Claude Stoppa (Stouppe) parmi les « messieurs composant le magnifique collège de médecins de la ville », et lui fit un éloge tout particulier en précisant que, « malgré son jeune âge, il avait acquis une considérable et très utile expérience lors de ses études et voyages ».

La plupart de ses confrères énumérés sur la liste des médecins de Lyon n’ayant pas été gratifiés d’éloges particulières, Claude Stoppa se sentit obligé d’écrire, après la publication de ce livre, un quatrain louant son ami Samuel Chappuzeau.

En 1655, Claude Stoppa (il signait Claude Stouppe) demeurait à Lyon, où il exerçait la médecine.

En 1669, Claude Stoppa fut mentionné sur la liste du collège des médecins de la ville de Lyon.

Aucun ouvrage généalogique ne mentionne la date de la mort de Claude Stoppa ni précise le nom de son épouse.

On sait cependant qu’ils eurent une fille, Jeanne, qui épousa en 1674 Jean Cléjat, citoyen de Genève.

Veuve, Jeanne Stoppa se remaria le 4 février 1677avec Jacques Foëx, baptisé le 15 décembre 1650, maître orfèvre.

De son second mariage, Jeanne eut une fille, Aimée Foëx, baptisée le 11 novembre 1677.

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